Géant économique de rang mondial, la Californie est un État leader dans de nombreux secteurs, comme l’agriculture, les industries de haute technologie, les industries culturelles, grâce à des investissements massifs dont une partie relève du capital-risque, grâce à un système de recherche et de formation extrêmement performant et attractif pour des chercheurs du monde entier, auquel sont adossés ces secteurs, grâce aussi à des politiques publiques favorables au développement, ainsi qu’au travail d’une main d’œuvre – pour partie – qualifiée, innovante et créative, dont le niveau de vie est parmi les plus élevés du monde, mais aussi nombreuse et – pour une autre partie, à l’autre bout du spectre du marché du travail –, peu qualifiée, bien souvent exploitée, voire surexploitée et faiblement rémunérée. État vaste et complexe, la Californie dispose d’un solcle économique extrêmement diversifié, avec des effets de polarisation ou au contraire de diffusion dans l'espace variables selon les secteurs d'activité. Du milieu du XIXe siècle à nos jours en effet, le processus d’expansion économique s’est traduit par une transformation spectaculaire du territoire ; en un temps finalement très court, les Californiens – hommes et femmes – se sont approprié un immense territoire, explorant chaque partie de cet espace, pour y exploiter des ressources minières abondantes pour y transformer des espaces ruraux parfois ingrats – quasi arides au sud de l’État en particulier – en vastes zones de production agricole, pour y développer une économie parmi les plus dynamiques et les plus performantes au monde, pour y bâtir des métropoles comptant jusqu’à 18 millions d’habitants (Los Angeles) et des infrastructures colossales (ports, routes et autoroutes, barrages et aqueducs etc.), mais aussi pour préserver et protéger des espaces naturels souvent sublimes.